dimanche 14 décembre 2014

Le Bacchus de Cindy Sherman


Le Bacchus de Cindy Sherman est une photographie qui fait partie de la série de photos "History Portrait" réalisée entre 1988 et 1990.
Cela vous donne certainement une impression de deja vu, la  couronne de lierre sur la tête, la grappe à la main c’est Bacchus. (Bacchus : C'est le dieu du vin, de l'ivresse et des débordements, notamment sexuels.)

Seulement en y regardant de plus près quelque chose dérange.
D’abord ce n’est  pas une toile mais bien une photo.
Ensuite, Bacchus est un homme et là en regardant bien  je me rends compte qu’il s’agit d‘une femme complètement grimée.
Pour autant, la lumière est très ressemblante à celle de l’œuvre originale rappelant le clair obscur, la posture est identique : très romantique presque efféminée , le regard est langoureux … Tout cela pourrait paraître romantique mais au final c’est plutôt ridicule.
Les maquillage est finalement assez bien visible, près des yeux près du nez sur le bras comme pour mettre encore plus en valeur un énorme biceps.
D’ailleurs cet énorme muscle devrait être un gage de virilité mais la tenue légère et la pose viennent contraster et donner un tout autre sentiment que celui là.
Tout ca n’est qu’une mascarade.
Et c’est là tout le propos de Cindy Sherman; nous montrer les principes de construction des œuvres qui ont marquées l’histoire.

Cindy Sherman


Cindy Sherman est une artiste et photographe américaine Née en 1954 dans le New Jersey, elle a étudié la peinture à New York où elle réalise des toiles à partir de photographies.
Actuellement elle vit et travaille a New York.

 C’est à travers une initiation à l’art conceptuel qu’elle commence à pratiquer la photographie. Elle s’intéresse aux figures qui façonnent l’identité féminine. Étant le plus souvent son propre modèle.
 A travers son œuvre elle dénonce le stéréotype culturel de façon ironique drôle et même parfois brutal.


Cindy Sherman se prend en photo depuis quarante ans et ne se ressemble jamais d'une prise à l'autre pour cela elle utilise du maquillage des prothèses et des vêtements.
En 2011, la marque de cosmétique M·A·C lui a proposé d'utiliser ses images pour ses publicités.

Oeuvre en relation 

 Cette photo est issus de la série "hollywood & Hampton types" réaliser en 2000. Ici l'artiste se moque de la mode: le bronzage ridicule les cheveux coloré blond...

lundi 24 novembre 2014

Le Portrait Ovale de Edgar Allan Poe

Le Portrait Ovale:

Ce n'est pas la vraie image car il n'en existe pas, cependant cette nouvelle a été reprise dans "Les comptes macabres" et a été illustrée par ce portrait. Le Portrait ovale est une micro nouvelle fantastique écrite par Edgar Allan Poe en 1842 et traduite en français par Charles Baudelaire en 1857.


Histoire: Elle raconte l'histoire d'un homme qui passe une nuit dans un château abandonné et ne trouvant pas le sommeil, il se met a contempler les tableaux accroché aux murs. Il se retrouve devant Le Portrait Ovale qui l’ébloui par son réalisme. L'homme a l'impression que la jeune femme sur le tableau vit. La suite de la nouvelle raconte l'histoire de l'oeuvre.  


Edgar Allan Poe:
    

Né à Boston en 1809, il perd ses parents très jeune et va s’installer en Virginie. Il va ensuite habiter à Baltimore et épouse sa cousine germaine Virginia Clemm, alors âgée de 13 ans.C'est un poète, romancier, nouvelliste, critique littéraire, dramaturge et éditeur américain.Connu surtout pour ses contes.Il est considéré comme l'inventeur du roman policier. En 1849, Poe meurt à l’âge de 40 ans ,les causes de sa mort n’ont pas pu être déterminées. 

Lien:


The Following est un feuilleton télévisé américain créée par Kevin Williamson diffusée depuis le 21 janvier 2013 aux Etats-Unis et depuis le 28 janvier 2014 en France. Il raconte l'histoire d'un professeur de littérature qui a tué 14 de ses étudiantes, il s'évade de prison et continu ses meurtres de femme. L'enquêteur dresse un parallèle entre la psychologie du tueur et celle de Poe. Beaucoup d’œuvres de ce célèbre auteur sont mentionnées comme "Le Cœur Révélateur " ou "Le Masque De La Mort Rouge".    

lundi 17 novembre 2014

La Dame à l'Hermine de Léonard de Vinci 



La Dame à l'hermine est un tableau de 54 x 39 cm peint par Léonard de Vinci entre 1488 et 1490. C'est une huile sur panneau de bois. Il est peint sur du bois de noyer. Le tableau est exposé au Musée Czartoryski à Cracovie en Pologne. 

Description générale:
Ce tableau représente le portrait d'une jeune femme, portant dans ses bras une hermine blanche, symbole de la pureté. Elle porte une robe pourpre et bleu gris d'imitation espagnole riche en ornements, elle est donc issue de la bourgeoisie. Elle porte également un sautoir de perles à son cou, ainsi qu'un ruban autour de front. Ses cheveux blonds-vénitiens sont attachés en une natte. Elle a le buste de trois-quarts et la tête tournée vers la droite du tableau. De plus ses yeux semblent regarder au loin. Les couleurs du tableau sont contrastées, chaudes et pâles. Ce tableau utilise le mimétisme. Enfin la lumière provient de la droite du tableau et éclaire pleinement la femme. C'est une lumière chaude et tamisée. 





L'auteur: 

 Léonard de Vinci est naît le 15 avril 1452 à Vinci, petite Ville de Toscane proche de Florence et est mort à Amboise le 2 mai 1519. C'est un peintre florentin et un homme considéré comme un génie à cause de ses nombreux talents: à la fois artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, sculpteur, architecte, philosophe, écrivain, botaniste et musicien. 





La Belle Ferronnière




La Belle Ferronnière est un tableau de 62 x 44 cm peint entre 1495 et 1497 sur un panneau en bois de noyer (provenant du même tronc d'arbre que La Dame à l'Hermine). Ce tableau est exposé au Musée du Louvre à Paris. La Belle Ferronnière était le surnom d'une maîtresse de François Ier.

Elle est représentée de trois-quart, sa tête tournée vers le spectateur mais son regard le fuyant avec une expression non dénuée de froideur. Elle porte une scuffia, un bonnet en arrière de la tête. Une ferronnière, une bandelette nouée à l'arrière de la tête, ornée d'une pierre précieuse ceint son front. Depuis cette parure s'appelle ferronnière en référence à ce tableau. Les traits du visage ne sont pas soulignés mais émergent du jeu d'ombres et de lumières, accentué par l'arrière plan sombre.                 Un sourire est juste suggéré par le coin de sa bouche. Sa peau très pâle contraste avec la vivacité des couleurs de la robe et des rubans. Le décolleté de sa robe brodée est joliment orné par un collier délicat mais là encore on notera le contraste entre la richesse de la robe et la simplicité du collier.



dimanche 16 novembre 2014





JOYEUX NOËL, Christian CARRION, 2005


                                          
‘’ Joyeux Noël ‘’ est un film de Christian Carrion, sorti le 9 novembre 2005.il a été nominé 16 fois lors de festivals.


Le réalisateur :

                                                              


Christian Carrion est un réalisateur, scénariste et acteur français né le 4 janvier 1963. Il a réalisé Joyeux noël mais aussi de nombreux autres films comme « l’affaire Farewell »et « l’hirondelle a fait le printemps » par exemple.
                                                               

Le film :



Pendant l’été 1914, la 1ère guerre mondiale éclate ; cela va transformer des millions de destins :


Prinks, ténor à l’opéra de Berlin, est obligé de s’enrôler et ne va plus revoir Anna, sa partenaire{soprano} et sa compagne


Le prêtre anglais, palmer, veut suivre le jeune Jonathan qui s’est porté volontaire, et se retrouve brancardier sur le même front au nord de la France.


Quant au lieutenant Audebert, il a dû laisser sa femme enceinte pour combattre l’ennemi.
                                       
Le temps passant, la neige s’installe. Noël arrive ; et c’est l’impensable qui se produit : pour quelque instants, les fusils vont se taire et les camps vont fraterniser. Pris d’attachement les uns pour les autres, les chefs de ces trois camps vont sauver mutuellement leurs ennemis.


Une histoire réelle oubliée de l’Histoire.
                                        

D’autres œuvres :




Sous la ville :



« sous la ville » est un film d’Agnieszka Holland sorti en 2011, qui se déroule aussi durant une guerre et qui est aussi tirée d’une histoire vraie ;





Seconde guerre mondial (Pologne 1944) :


les nazis ordonnent l'épuration du Ghetto de Lvov. Espérant y trouver refuge : des habitants creusent un tunnel sous leur maison pour rejoindre les égouts de la ville.


Hélas, ils tombent sur Leopold Socha, un employé municipal devenu contrebandier. Flairant la bonne affaire, ce dernier accepte de cacher onze de ces fugitifs moyennant une dime quotidienne.


Mais petit à petit, Leoplod change et va mettre sa vie et celle des siens en danger, afin de protéger "ses juifs". Et ce, même quand l'argent vient à manquer.


Ce film est adapté d'une histoire vraie.

                                             

attaque sous les gaz Verdun :



« attaque sous les gaz Verdun » est une photo anonyme prise durant la bataille de Verdun (1ère Guerre mondiale) en 1916.


Elle fait partie des nombreuses photos anonymes de cette bataille et a été tagué par un inconnu. On a pu la voir durant de nombreuse exposition sur la 1ère guerre mondial notamment celle de Strasbourg.


La délimitation du noir de la terre et du blanc du ciel est brisée par le gris de la fumée provenant des gaz. Les silhouettes des soldats sont visibles mais il est impossible de distingué le camp auquel appartiennent les soldats, comme le film joyeux noël qui ne prend pas position.
                                      

"My fair lady", George Cukor, 1964

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"My fair lady" est un film musical américain de George Cukor datant de 1964. Ce film a reçu de nombreuses récomprenses.

Un mot sur le réalisateur:




George Gukor est un réalisateur américain né en 1899 et mort en 1983. Pour « my fair lady » il a reçu l’oscar du meilleur réalisateur. 

L'origine du film:
Avant d'être un film, "My fair lady" est une pièce de théâtre portant le nom de Pygmalion, un pygmalion étant un maitre qui conseille et façonne une autre personne afin d'en faire un être parfait. Cette pièce datant de 1914 a été écrite par Georg Bernard Shaw. Le film reprend la même histoire que cette pièce.


En 1956, la pièce de Shaw est adaptée en comédie musicale à Brodway, c'est là qu'elle prend le nom de "my fair lady". La comédie musicale rencontre alors beaucoup de succès. 

Le film:

Londres du 20ème siècle, à la sortie d'un théâtre, Eliza Doolittle, une jeune fleuriste de classe moyenne rencontre le renommé professeur de phonétique M. Higging et son ami le colonel Pickering. Le professeur se moque de l'anglais primaire de la jeune femme et se vante de pouvoir faire d'elle une duchesse. Le colonel met alors son ami au défit de faire passer Eliza pour une duchesse au bal de la cours ayant lieux 6 mois après. Il accepte le défi et offre gratuitement à la fleuriste un toit et des leçons, en échange, elle devra se soumettre à toute les expérimentations du professeur sur son élève sans contester. Entre temps, le père d'Eliza, qui vie aussi dans la rue et ne s'occupait pas de sa fille vient demander de l'argent en compensation de la "perte" de sa fille. 

Les résultats des cours se montrent peut fructueux, et Eliza commence à perdre espoir. Pourtant, le professeur continue de persévérer, et un soir à 4h du matin le miracle se produit, Eliza arrive à prononcer le fourche langue "The rain in Spain stays mainly in the plain" sans une faute. C'est aussi à ce moment qu'elle se rend compte qu'elle tombe amoureuse de son professeur.
Ce dernier voulant tester Eliza la fait assister à une course de chevaux. Elle fait la connaissance de la mère de Higgings. Cependant, Eliza choque la noblesse après avoir laché un juron, sauf un certain Freddy, noble ruiné, qui tombe fou amoureux d'elle. 
Après encore beaucoup de travail, Eliza est ammené au bal. Son langage est tellement parfait qu'on la prend pour une princesse Hongroise, au comble de l'amusement de Higgings et Pickering. Fou de joie, ces derniers se félicitent, sans se soucier du sort d'Eliza qui, blessé, se réfugie chez la mère du professeur. Ce dernier va tenter de la convaincre de revenir chez lui...



Pygmalion et Galatée:

C'est un tableau de Jean-Léon Gérôme, qui date de 1890, et qui est aujourd'hui exposé à New York. Il représente une légende, celle de Pygmalion et Galatée.
Dans la Grèce antique, sur l'île de Chypre, Pygmalion, un sculpteur, est révolté de voir des femmes (prostituées) vendre leurs corps, et décide de rester célibataire. Pourtant, il tombe follement amoureux d'une statue qu'il a sculpté de ses mains, et supplie la déesse Aphrodite de lui donné la vie, ce qu'elle fit.




Mon avis:

Je trouve ce film vraiment très beau. J'avais été voir la comédie musicale à l'opéra théâtre de Metz, et ça ne m'avait pas plus passionné, mais lorsque j'ai vu Audrey Hepburn joué Eliza, j'ai adoré l'histoire. Elle nous pose des questions sur la société de cette époque, et les différences entre les classes sociales. Les chansons sont belles et la mise en scène est drôle, mais à la foie émouvante. J'ai passé un excellent moment à regarder ce film.



samedi 11 octobre 2014

Elle s'appelait Sarah -

Elle s'appelait Sarah est un livre écrit par Tatiana de Rosnay paru en 2008.


 

Le livre est fait de 2 histoires assez différentes mais qui se croisent à un moment donné.

D'abord l'histoire de Sarah une petite fille juive de 10 ans qui vit a Paris avec sa famille. Nous sommes en 1942, les collaborateurs français viennent emmener la jeune fille et sa famille. Paniquée, elle décide de cacher son frère Michel dans leur cachette secrète. Ils sont envoyés au Vel d'Hiv où se trouve déjà des centaines de familles juives. Quelques jours après, ils sont emmenés à Beaune-La-Rolande. Sarah décide de s'échapper pour retrouver son frère. Elle s'enfuit grâce à une amie qu'elle a rencontré au camp et réussi à rentrer à Paris pour aller chercher Michel...


Sarah et son amie au camp de transit



Paris 2002, Julia Jarmond est une journaliste américaine qui vit à Paris avec sa famille. Elle vient d'emménagé dans un petit appartement qui appartenait à Mamé, la grand-mère de son mari. Elle travaille pour un journal et est chargée d'écrire un article sur la rafle du Vélodrome d'Hiver. Julia va découvrir des informations qu'elle n'aurait pas du savoir...

Affiche du film Sarah's Key

L'auteur

Tatiana de Rosnay est un auteur franco-britannique, elle est aussi journaliste. Elle a travaillé pour les magazines "Elle" et "Le journal du dimanche". Elle s'appelait Sarah est le livre qui l'a rendu célèbre aux Etats-Unis. Aujourd'hui, Tatiana de Rosnay est l'auteur français le plus lu en Europe.


D'autres œuvres

Elle s'appelait Sarah est aussi un film réalisé par Gilles Paquet-Brenner.

Comme toi, chanson de Jean-Jacques Goldman.


Mon avis

Je trouve ce livre vraiment très bien. Il n'y a pas de mots compliqué c'est simple à comprendre. L'auteur arrive a nous faire ressentir toutes les émotions aussi bien celles de Sarah que celles de Julia.













 

jeudi 13 février 2014

lundi 3 février 2014

Le Magasin des Suicides


Imaginez un monde où l’on vend depuis dix génération tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l’humeur sombre jusqu’au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...
Le Magasin des Suicides est un petit livre d’environ 150 pages, écrit par Jean Teulé. Sa première parution remonte à 2007 et son adaptation cinématographie, réalisé par Patrice Leconte, est sortie en salle en septembre 2012.


L’histoire d’une famille pas comme les autres.

Lucrèce, Mishima et leur trois enfants, Vincent, Marylin et Alan passent leur vie à abréger celle des autres. Ils vendent des cordes résistantes, des parpaings en ciment et des fioles bourrées d’arsenic (vous remarquerez que les personnes ne portent que des noms tirés de suicidés célèbres).
Lucrèce et Mishima, sont très fiers de leurs deux aînés : Vincent est diaphane et suicidaire, et Marilyn est grasse et mal dans sa peau. Le problème c’est Alan. Il dérange. Car il voit la vie en rose. L’enfant rebelle va doucement semer l’optimisme, comme on inoculerait un poison. Il rend le sourire aux clients, et c’est très mauvais pour le commerce.

« On le force à regarder les infos à la télé pour tenter de le démoraliser mais si un avion transportant 250 passagers s’écrase et qu’il y ait 247 morts, lui ne retient que le nombre de rescapés. »

Mais qui est Jean Teulé ?

Jean Teulé, après des études de dessin à Paris dans l’école d’art de la rue Madame, devient dans un premier temps, auteur de bandes dessinées pendant une dizaine d’années. Il collabore avec des auteurs comme Jean-Marie Gourio et adapte le roman de Jean Vautrin Bloody Mary. Il réalise également d’autres bandes dessinées en solo. Il est primé en 1990 au festival d’Angoulême pour « contribution exceptionnelle au renouvellement du genre de la bande dessinée ». Il décide d’arrêter la BD pour se lancer dans la télévision. C’est l’animateur Bernard Rapp qui lui propose de faire de la télé, L’assiette anglaise. Il file ensuite sur Canal + rejoindre l’équipe de l’émission Nulle part ailleurs. La directrice littéraire Élisabeth Gille, l’ayant écouté à la télévision, lui propose d’écrire. Treize romans sortiront. L’un d’eux, Darling, est adapté au cinéma par Christine Carrière en 2007. En 1996, Teulé réalise également l’adaptation de son livre Rainbow pour Rimbaud en long métrage. Il reçoit le prix de la jeunesse au festival de Cannes, puis décide d’arrêter le cinéma. Et depuis, il ne fait qu’écrire des romans. Je, François Villon a obtenu le Grand Prix de la Biographie et est adapté en téléfilm pour France 2 en 2009. L’une de ses œuvres majeures Le Magasin des Suicides a été traduit en vingt-quatre langues. Patrice Leconte l’a adapter en film d’animation en 2012.


       Le suicide, ça se trouve ailleurs ?

Suicide, mode d'emploi, est un livre de Claude Guillon et Yves le Bonniec, édité en 1982.
Ce livre relate l'histoire, les différentes techniques et l'actualité du suicide. Au dixième chapitre de celui-ci, figurent des « recettes médicamenteuses » et des noms de médicaments mortels. Ce sont ces dernières informations qui pousseront ses adversaires à le combattre.

Censuré en France, le livre lève, selon ses défenseurs, le tabou sur le sujet du « droit à la mort », et son interdiction relève du délit d'opinion. Selon ses opposants, il peut constituer une incitation au suicide.

Et je n’en pense que du bien.

Ce livre est un petit bijou d'humour noir , décalé et grinçant ... car on rit et on sourit beaucoup tout en le lisant. Depuis la description des méthodes de suicide (de la corde tressée main avec minutie, au bocal de bonbons de la caisse, dont certains sont au cyanure, en passant par les lames de rasoirs pour se trancher les veines, dont certaines sont volontairement rouillées pour ne pas échapper à la septicémie, si jamais le client se rate...).
Je vous avoue qu’avant de commencer le livre, j’étais septique, j’avais peur qu’il soit trop glauque pour moi. Mais Jean Teulé est un sans doute un peu magicien, car traiter un sujet tabou comme le suicide sur un ton humoristique, sans jamais sombrer dans le glauque est un tour de force. Pour un peu, on aurait envie de pousser la porte de ce magasin des suicides. L'écriture est rapide, enlevée, fluide. Les chapitres courts incitent à ne pas s'arrêter avant d'avoir lu le suivant, puis le suivant et encore un ...


Vous l'aurez compris j'ai aimé ce petit roman et je vous le recommande vivement !