mercredi 5 décembre 2012

Millénium

Millénium est une trilogie à succès écrite par l'écrivain suédois Stieg Larsson, largement adaptée au cinéma et connue dans le monde entier.
Je vais vous parler ici du premier tome de la saga, intitulé "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes", dont voici la couverture, et de ses deux adaptations au cinéma.




L'histoire

Ce livre peut au premier abord paraître compliqué à lire. En effet, il contient beaucoup de vocabulaire technique et économique, et il faut dès le début bien suivre pour ne pas se perdre. L’histoire s’installe lentement et longuement mais cela permet au lecteur de mieux s’y « encrer ». Celle-ci est centrée sur deux personnages principaux que tout sépare et qui pourtant se ressemblent énormément : Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander.
Mikael, rédacteur en chef du magazine Millénium, est accusé de diffamation par son rival Wennerström et perds son procès contre lui. Il décide alors de quitter Millénium, et sera peu après contacté par un important chef d’entreprise, Henrik Vanger, qui aimerait lui confier sur une affaire jamais élucidée : la disparition de sa petite-nièce, Harriet.
Lisbeth, jeune hackeuse professionnelle et enquêtrice de génie se joindra plus tard à lui pour l’aider à accomplir cette lourde tache, après avoir elle-même résolu quelques petites affaires personnelles...

Millénium : Le (les ?) films

















                      

                                         


Millénium fut adapté au cinéma, non pas une, mais deux fois. Le premier film, réalisé par Niels Arden Oplev, est sortit en mai 2009. Les personnages de Lisbeth et Mikael y sont joués par Noomi Rapace et Michael Nyqvist. Le point fort de celui-ci est certainement le fait qu'il ait été réalisé en suède... par un suédois. Il n'en est donc que plus fidèle au livre. Voilà sa bande-annonce officielle:



Le deuxième film réalisé par David Flincher, qui est certainement plus populaire notamment grâce à l'acteur jouant Mikael, Daniel Craig, est sortit en 2012. Lisbeth y est jouée par Rooney Mara.
Il entrait déjà au Box Office en France dès la première semaine de sa sortie. On y trouve un superbe jeu d'acteurs, une esthétique indéniable sans doute due à son gros budget (pas moins de 90 millions de dollars).
Bande-annonce:



Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les histoires pleines d'intrigue et de rebondissements. Si vous n'aimez pas lire, donnez au moins une chance à l'un des deux films, superbement réalisés et très fidèles au livre, car vous ne serez pas déçus. 

vendredi 23 mars 2012

Les portraits du Fayoum sont des "apostrophes muettes"


Dans notre cours sur l'histoire du portrait nous avons "rencontré" d'étonnants portraits appelés portrait du Fayoum.
En effet, dès les années 1880 près de 1000 portraits ont été découverts en Égypte dans la région du Fayoum. Ce sont d'abord les témoignages de formidables portraits provenant de l'Antiquité : ce qui est très rare car les supports sur bois ou sur toile ont disparu. Le climat particulièrement sec de l’Égypte et la qualité des tombes ont permis la préservation de ces peintures sur bois issues d'un culte funéraire étonnant.
L’Égypte successivement occupée par les Grecs puis les Romains est devenue une province où les traditions s'entremêlent : on peut même parler de syncrétisme cultuel en matière d'inhumation.  On pratique l'embaumement, on entoure les corps de bandelettes puis on peint le portrait du défunt pour remplacer le traditionnel masque funéraire du sarcophage.




Ces peintures funéraires sont le plus souvent des portraits des défunts réalisés de leur vivant (mais pas systématiquement) : on retrouve des femmes, des hommes mais aussi des enfants. A bien y regarder, ils ont tous un point commun : ils portent leur regard (avec des yeux légèrement grandis) sur nous. Et on a la drôle d'impression d'être scruté par des yeux provenant de la nuit des temps (ou tout au moins de l'Antiquité tardive : Ier, IIe siècle et IIIe siècle ap JC pour l'essentiel). 
Jean-Christophe Bailly titre ainsi son essai sur ces portraits : "l'apostrophe muette"....J'aime ce titre car en effet, ces regards nous apostrophent, nous interrogent et nous donnent le vertige du temps, de la vie, de la mort.

Enfin, interrogeons-nous sur les styles de ces portraits : la plupart sont partagés entre deux pôles qu'on oppose généralement : les uns sont d'un naturalisme troublant, touchés sans doute par la mimesis que les peintres occidentaux auront du mal à retrouver par la suite, d'autres tendent vers l'idéalisation et la stylisation : les yeux agrandis encore, la forme du visage plus géométrique.
Tous ces portraits tendent ainsi vers l'un ou l'autre pôle : c'est en fait les deux alternatives constantes dans l'art du portrait : nature ou idéalisation.











Jean-Christophe Diedrich

dimanche 26 février 2012

Persepolis


Persepolis (en grec ancien "la cité Perse) est un long métrage d'animation français de Vincent Parroneaud et Marjane Satrapi inspiré de la bande dessiné de cette dernière. 
 
   L'histoire se déroule à Téhéran en 1978 : Marjane a huit ans et possède déja une conscience politique. Elle vit les débuts de la révolution islamique avec les gardiens de la révolutions  (organisation militaire placée dans la liste des terroristes d'Amérique) qui contrôlent tenues et comportements. Marjane doit désormais porter le voile et se rêve en révolutionnaire, mais sa langue bien pendue et ses positions rebelles posent problèmes. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche à 14 ans pour ne pas lui imposer les lois anti-laïques de son pays.

Tout au long du film, on suit à la fois l'histoire d'un pays mais aussi celle de Marjane petite fille révolutionnaire devenue jeune femme déchirée entre les tourments de l'adolescence et un mal du pays. Son univers nous est raconté sous forme de flash-back (donc en noir et blanc) avec un graphisme très épuré.

Quelques images du film :





On prend plaisir à comprendre l'histoire de l'Iran de façon tantôt drole, tantôt mélancolique
car Persepolis mêle le rire aux larmes, mais sans oublier de dénoncer les ravages de la dictature islamiste. C'est sans doute ce qui lui valût l'oscar du meilleur film d'animation en 2007, et le César de la meilleure adaptation en 2008.


Persepolis, la Bande Dessinée :



                                                   
Persepolis est un film dénonçant les méfaits d'un islam sous la dictature qui bannie l'occidentalisation, et non de l'islam en général, car tous les musulmans ne sont pas extremistes.











lundi 9 janvier 2012

La Joconde de Léonard De Vinci

· Présentation
Léonard De Vinci
La Joconde
1503-1506
77x53
Le Louvre Paris
· Présentation de Léonard De Vinci
Né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Ambroise le 2 mai 1519, est un peintre italien et un homme d'esprit universelle, à la fois artiste,scientifique,ingénieur, inventeur anatomiste ,peintre ,sculpteur archictecte ,urbaniste , botaniste ,musicien , poéte ,philosophe et écrivain.

C'est d'abord comme peintre que Léonard de Vinci est reconnu. Deux de ses œuvres, La Joconde  et La Céne, sont des peintures très célèbres, souvent copiées et parodiées, et son dessin de l’Homme de vitruve est également repris dans de nombreux travaux dérivés . Il appartient au mouvement haute rennaissance .

·         Présentation de l'oeuvre
La Joconde est le portrait d'une jeune femme, sur fond d'un paysage montagneux aux horizons lointains et brumeux.
La femme porte une robe et, sur la tête un voile noir transparent. On remarque que totalement épilée, conformément à la mode de l'époque, elle ne présente ni cils, ni sourcils. Elle est assise sur un fauteuil dont on aperçoit le dossier à droite du tableau. Ses mains sont croisées, posées sur un bras du fauteuil. Elle se trouve probablement dans une loggia : on peut voir un parapet juste derrière elle au premier tiers du tableau, ainsi que l'amorce de la base renflée d'une colonne sur la gauche. À l'arrière plan se trouve un paysage montagneux dans lequel se détachent un chemin sinueux et une rivière qu'enjambe un pont de pierre. On peut remarquer une cassure de la ligne d'horizon. La tête de La Joconde sépare le tableau en deux parties dans lesquelles l'horizon ne se trouve pas au même niveau.

La source de lumière provient essentiellement de la gauche du tableau.Ce tableau a été souvent parodié.
·         Explication de mon choix
J'ai choisi cette oeuvre car c'est une oeuvre que j'aime bien et qu'on aura l'occasion de voir lors de notre visite au musée du Louvre

                                                                       Anaïs .M

samedi 7 janvier 2012

"Pencil VS Camera" de Benjamin Heine


L'Artiste :

Né en 1983 à Abidjan, en Côte d'Ivoire, Benjamin Heine est devenu un artiste complet étant photographe, peintre, graphiste et en maîtrisant aussi l'illusion, la sculpture, la caricature...
Il commence la peinture et le dessin à l'âge de 11ans.
Grâce à sa vision du monde et à son expérience, il possède son propre style aperçu dans ses séries appelées "Pencil VS Camera", "Digital Circlism", ou encore "Flesh & Acrylic".

Ses illustrations ont déjà été exposées au Brésil, en Fance, en Grande-Bretagne, en Belgique, aux Etats-Unis... Plusieurs galeries d'art le représentent aujourd'hui. A présent, il est installé et travaille à Bruxelles.






"Pencil VS Camera" : Un impact énorme sur la communauté du design graphique.






Concept visuel inventé et lancé par Benjamin Heine en 2010, "Pencil VS Camera" est la juxtaposition d'une photographie et de dessins, entre l'imagination et la réalité. Sur la plupart de ses photos, la main de l'artiste est toujours visible. Le dessin est en noir et blanc et la photographie en couleurs. Les principaux thèmes sont : l'Amour, la Nature, l'Amitié, la Liberté...





A l'arrière plan de cette oeuvre, l'artiste a photographié une ville située au bord de la mer. Les maisons se trouvent sur des rochers. Elles sont "carrés", de couleurs grise ou blanche. La forme de ses habitats nous laisse supposer que c'est une ville Méditerranéenne. Ensuite, au second plan se trouve le dessin en noir et blanc de Benjamin Heine. C'est un jeu de Tetris qui tombe du ciel. Des petits bonhommes sautent sur les différents cubes qui possèdent des fenêtres. Nous pouvons voir un assemblage, dans le bas du dessin, entre les maisons de la photographie et les cubes du jeu du dessin. Cependant, à droite et à gauche de l'illustration, ce n'est pas le cas : la maison (à gauche) est cachée, elle n'a rien à voir avec le dessin. Heine a surement voulu montrer sa vision du monde: il voit le monde comme un jeu, un assemblage de pièces...

Enfin, au premier plan est représentée la main de l'artiste. Et nous remarquons qu'il est impossible (à moins que la feuille soit un carton et encore) de tenir une feuille de cette manière.


D'autres tableau de la même série






D'autres séries :

_ Digital Circlism (lancé en 2010)

C'est un gros travail numérique. C'est un ensemble de cercles, tous de couleurs différentes, qui dont apparaître un portrait.





_ Flesh & Arcylic (lancé en 2011)


C'est de la peinture à l'acrylique sur des panneaux en bois, dans lesquelles l'artiste incruste des corps humains. Ces oeuvres siont souvent très colorées.





J'ai choisi cette oeuvre car elle est original. Le fait d'jouter une image devant une photographie est intéressant: ça laisse un mystère, une énigme... On ne sait pas ce qui se trouve derrière le dessin, il peut y avoir des maisons normales mais il peut aussi y avoir autres choses. Notre imagination fait le reste.

lundi 2 janvier 2012

Julian BEEVER: « histoire de la fabrique de la pauvreté »

Tout d'abord qui est Julian Beever ?
C'est un artiste britannique âgé de 49 ans qui est spécialisé dans le domaine de l'art de rue en effet il réalise dans les rues de France, d'Angleterre ,et d'autre pays des trompe-l'œil. Ses œuvres sont réalisées avec de la craie et sont donc éphémères ( c'était très contraignant étant donné que des jours de travail pouvaient être ruinés à cause du mauvais temps). Il a débuté dans les années 90 et utilise la technique de l'anamorphose: c'est le fait de déformer les dessins dans le but de les voir en relief quand on se place d’un certain point de vues.














« histoire de la fabrique de la pauvreté » de juillet 2005 vue de côté:















Vue de face:














Etude de l'oeuvre:

Cette œuvre a été faite dans une rue de Edinbourg ( en écosse) à l’occasion du g8, à la demande du live8 qui est une sorte d’association pour la lutte contre la faim et la pauvreté (surtout en Afrique). Elle mesure prés de 13 mètres de long et est donc faite a la craie.